Des nouvelles des fédérations

La question du remboursement de la dette publique constitue indéniablement un tabou. Il est présenté par les chefs d’État et de gouvernement, la Banque centrale européenne (BCE), le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne et la presse dominante comme inévitable, indiscutable, obligatoire.

Ces exigences légitimes et vitales pour protéger le monde du travail des effets dévastateurs d’une crise dont il n’est en rien responsable ne pourront être conquises que par un mouvement social et politique de masse qui, inévitablement, posera la question de qui dirige la société au nom de quels intérêts.

La pression sur le triple A de la France empêche la droite de reporter à l’après-2012 les mesures les plus impopulaires. Les récentes annonces de Fillon constituent un cran supplémentaire dans la rigueur et l’annonce d’un démantèlement définitif des solidarités et du système de protection sociale. Hollande tire de plus en plus le programme du PS vers la droite et n’a pour ambition que de « donner du sens à la rigueur ». Comme en 2007 sur la sécurité, la concurrence entre l’UMP et le PS sur l’austérité, pourrait bénéficier à la droite dont c’est le terrain.

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